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Bouleversante bonne nouvelle

Trois jours après sa mort sur la croix, trois femmes se rendirent à la tombe de Jésus pour oindre son corps meurtri.

Qu’attendaient-elles de voir et de sentir à leur entrée dans la tombe ? Les blessures ouvertes de leur maître, les multiples marques de son humiliation : quel aurait été leur effet sur les amies de Jésus ? Qu’en auraient-elles raconté aux autres disciples, tous cachés dans la ville de Jérusalem, pétrifiés de peur et de désespoir ?

Arrivées au tombeau, elles ne trouvèrent pas de corps meurtri. Juste un personnage vêtu de blanc qui leur annonça la résurrection de leur maître. Elles furent tout autant pétrifiées par leur découverte : Voici le tombeau ouvert et vide, voici disparue toute trace de leur espérance commune, de leur souffrance partagée. Les femmes s’enfuirent.

La bonne nouvelle de la résurrection du Christ est difficile à intégrer ou même accepter. Elle est aussi bouleversante que l’idée que quelques fins traits de blanc puissent soulever une si énorme et lourde croix de son trou, comme dans l’image du peintre français Arcabas. Tout le poids du désespoir, toute sa solidité massive, sont effacés. La croix semble flotter, de fines lignes indiquent sa fragilité. Du sol monochrome, elle est élevée dans la lumière du jour et les couleurs rayonnantes du ciel. Et dans le trou en dessous d’elle, ni la mort ni la peur ne peuvent plus demeurer.

Joyeuses Pâques à vous toutes !

Evelyne Zinsstag

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