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De la Commission pour le droit de vote pour les habitant.e.s

Palais fédéral Berne

Session des femmes : Les 29 et 30 octobre, 246 femmes discuteront de questions prioritaires en matière d’égalité des sexes au Parlement fédéral.

Ils adopteront des revendications et les remettront au Président du Parlement pour la suite des travaux.

Les FPS, en collaboration avec la Ligue suisse des femmes catholiques SKF, est responsable de la commission préparatoire sur le droit de vote des habitant.e.s . Nous avons décidé de nous attaquer au déficit démocratique actuel d’a apporter l’expérience des églises.

Un quart de la population suisse est actuellement exclu de la prise de décision démocratique : Les personnes sans nationalité suisse. Cela met en péril l’ordre démocratique, car des groupes toujours plus importants de la population sont exclus de la participation politique. Pour la Suisse, en tant que pays de démocratie directe, qui se nourrit de la participation active de ceux qui ont le droit de voter et de choisir ses élus à chaque échelon de son gouvernement, c’est une évolution inquiétante.

Droit de vote dans les paroisses

Contrairement à l’État, les églises permettent à tous les membres des congrégations religieuses de participer à la prise de décision, quel que soit leur passeport. Lorsque le droit de vote des femmes a été introduit il y a 50 ans, la situation était similaire. Les femmes bénéficiaient déjà du droit de vote dans les paroisses, contrairementà ce qui se passait dans les organes de l’État.

Les 32 membres de notre commission ont discuté de l’extension de la démocratie lors de deux réunions présidées par la conseillère nationale Ada Marra et l’ancienne conseillère nationale Cécile Bühlmann.  A quelle durée de séjour et à quel statut doit être lié le droit de vote ? Doit-elle s’appliquer au niveau national, cantonal ou communal ? Faut-il exiger des droits de vote actifs et passifs ? Premièrement, le nom de la commission a été modifié : au lieu de « droit de vote des étrangers », on parle de « droit de vote des résidents ». Nous voulons souligner, par-là, que le droit de vote doit être inclusif plutôt qu’étendu à certains « autres » groupes. Les membres de la Commission ont convenu que le terme « habitant.e » reflète la réalité et le caractère inclusif de la proposition de la Commission.

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